Pourquoi nous sommes CONTRE le projet
d'aménagement du Lido des Petit et Grand Travers tel qu'il est
présenté ?
Notre
réponse à cette question est basée sur l'analyse
des éléments du dossier dont nous disposons et sur l'ensemble
des réactions et témoignages que nous avons recueillis
sur internet (plus de 1000), les plages ou ailleurs.
*En bref !
*Pourquoi nous sommes contre la phase 1
du projet
*En développé…
En
bref !
*Interdire
le stationnement sur un (phase 1, été 2009), puis deux
côtés de la route (phase 2, été 2010), pour
enfin détruire la route (phase 3, ?) revient à empêcher
le libre accès à la plage pour l'immense
majorité de ceux qui la fréquentent, touristes et habitants
de la région, en particulier les
familles avec de jeunes enfants,
les personnes âgées ou à mobilité
réduite, les véliplanchistes…
*La
fréquentation de la plage était régulée
de façon harmonieuse sur toute sa longueur. Des parkings distants
de près de 3 km concentrent la
majorité des gens aux extrêmités,
ce qui n'est agréable pour personne ni bénéfique
pour l'environnement.
*La
suppression de la route n'empêchera
pas l'érosion de la plage ni l'avancée de la mer.
C'est un phénomène naturel, accentué par les perturbations
récentes des courants, des alluvions fluviales et du climat.
Les moyens efficaces de lutte sont de recharger la plage en sable et
de consolider les dunes par des ganivelles (piquets), pas de fermer
la route.
*La
solution du "repli stratégique"
adoptée pour cette portion du Lido est incohérente
avec les aménagements maintenus sur le reste de la plage (paillotes
et plages privées) qui nuisent gravement à l'environnement
(voir les photos du démontage des paillotes).
*Les
parkings qui seront construits auront un effet beaucoup plus néfaste
sur l'environnement que le mode de stationnement tel
qu'il était. Si la phase 2 est mise en place à l'été
2010, pour compenser la suppression des places de stationnement tout
le long de la route, il faudra sacrifier plusieurs hectares d'espaces
naturels encore préservés. De plus, le public sera encore
plus concentré près des pôles d'accès, alors
que le stationnement en épi le long de la route régulait
naturellement le nombre et la répartition des usagers sur toute
la longueur de la plage entre les Petit et Grand Travers.
*Tôt ou tard, les parkings deviendront
payants comme ailleurs (Espiguette, Maguelonne...) ce
qui revient à taxer l'accès à la mer et à
chasser les plus défavorisés de la plage...
*La vocation de ce site est de rester une plage
populaire, accessible à tous sans discrimination.
Il ne doit pas devenir un parc gardé pour quelques privilégiés...
*Avant de restreindre l'accès de la plage aux voitures, les
pouvoirs publics doivent commencer par mettre en place un réseau
de transports en commun et de pistes cyclables qui soit réellement
incitatifs.
*Les répercussions
sur le tourisme pourraient être catastrophiques.
Les touristes boudant déjà la région, un tel projet
ne peut que les encourager à aller ailleurs.
*C'est un projet dont le coût global
est estimé à 10 millions d'euros mais
dont le financement jusqu'en phase final n'est pas garanti.
*Les
parkings payants favoriseront le stationnement anarchique dans les rues
des communes voisines.
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Plus
spécifiquement pourquoi nous sommes contre la phase 1 du projet
*Le gain écologique de la phase
1 du projet est nul, voire négatif. Il ne résoud
en rien les problèmes d'érosion de la plage, au
contraire il concentre massivement les usagers à proximité
du parking du Petit Travers et accélère donc la dégradation
de la partie la plus fragile du Lido.
*La capacité du parking du Petit
Travers (547 places) est insuffisante pour compenser
+ de 1 000 places supprimées en empêchant le stationnement
du côté sud de la route. La fréquentation de la
plage ne peut donc que diminuer fortement dès la phase 1 du projet,
ce qui n'était pas l'objectif annoncé dans la charte
votée par les élus !
*Compte-tenu
de la congestion du trafic les jours de forte fréquentation,
la fermeture d'un côté de la route (circulation et stationnement)
est apparu comme nous l'avions prédi comme une grossière
erreur ! Avec une seule voie de circulation (dans le sens Carnon ->
La Grande Motte), la route était bloquée dès qu'un
véhicule attendait pour prendre la place d'un autre. Au lieu
d'améliorer le trafic, le projet
en phase 1 a donc considérablement augmenter les embouteillages
dans la zone. Un convoi exceptionnel (un transport de
bâteau pour exemple) qui ne peut pas emprunter la 4 voies (c'est
interdit par la loi !) et dont le transporteur avait l'habitude de passer
par là ! a mis cet été 2 heures pour faire les
3 km entre les Petit et Grand Travers...
*Le nombre insuffisant de places de parking a
augmenté les problèmes de circulation dans toute la zone
et incité les véhicules à stationner sur les voies
d'accès et dans les rues des communes, y compris en dehors de
la période estivale.
*Le
Conseil Général a assuré que le
parking du Petit Travers sera gratuit
mais pour combien de temps peut-il s'engager sur sa gratuité
? Si il ne peut l'assurer, en phase 1 du projet, l'accès
à la plage deviendra payant pour la moitié des usagers.
*Pour
maintenir un accès gratuit à la plage en phase 1,
la logique voudrait que le parking du Grand Travers (actuellement
payant) devienne gratuit mais rien n'a été
évoqué à ce sujet.
*Contrairement
à ce qui était annoncé, la
sécurité n'a pas été améliorée
puisque la suppression du stationnement côté mer oblige
100 % des usagers, tout au long de l'année, à traverser
la route pour se rendre sur la plage, alors qu'avant les voitures se
garaient préférentiellement sans risque côté
mer.
*
Si le projet s'arrête en phase 1 (ou 2), il perd toute justification
écologique. S'il va jusqu'en phase 3 (destruction de la route),
les aménagements effectués le long de la route en phase
1 (et 2) auront été faits en pure perte. C'est
donc un projet incohérent qui gaspille l'argent public.
*En
résumé, si le projet s'arrête en phase 1 (ou 2),
les problèmes d'érosion du Lido ne seront pas résolus,
et risquent même de s'aggraver, certaines activités économiques
disparaîtront au profit des paillotes et plages privées,
les problèmes de circulation et de stationnement seront considérablement
accentués, les extrêmités de la plage seront bondées
et donc dégradées plus rapidement, et l'accès à
la plage sera devenu difficile voire payant...
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Et
en développé…
Notre
réponse à cette question est basée sur l'analyse
des éléments du dossier soumis à l'enquête
publique et sur l'ensemble des réactions et témoignages
que nous avons recueillis par internet (près de 1 000), sur les
plages ou ailleurs. De cette analyse il ressort que :
1)
Les raisons écologiques invoquées sont contestables
La
sauvegarde du Lido de Carnon à La Grande Motte est mise en avant
pour justifier les aménagements proposés. Toutefois, la
situation de ce site est loin d'être aussi critique que pour d'autres
sites de la région (Lido de Maguelone et de Sète). Ceux
qui fréquentent cette plage depuis de nombreuses années
n'y ont pas noté de dégradation particulièrement
importante justifiant des mesures de protection si drastiques. Si une
large part des personnes qui se sont exprimées contre ce projet
s'est dit sensible à la nécessité de préserver
l'environnement, beaucoup ne sont pas convaincues par les arguments
écologiques avancés. C'est aussi ce qui ressort de notre
analyse des éléments du dossier :
a)
Erosion de la plage et préservation des dunes
*La
mer avance et la plage se rétrécit, s'est un fait avéré.
Cependant les raisons principales de cette érosion ne sont pas
l'usage actuel de la plage et de la route côtière mais
plutôt :
-
La rupture de l’équilibre dépôt de sédiments/courants,
provenant d’aménagements divers le long du littoral (épis,
digues...) et des
fleuves (barrages, retenues, prélèvements de sable...).
- L’élévation
du niveau de la mer due au réchauffement général
du climat. Dixit Mr. Armand, délégué du Conservatoire
du Littoral, "la suppression de la
route n'empêchera pas l'érosion de la plage".
Seul le rechargement en sable de la plage permet de compenser
cette érosion et conserver la plage !
*On
accuse ensuite le piétinement et le stationnement des voitures
d'être responsables de la dégradation des dunes. Cependant,
les actions menées, depuis les années 1990, par les instances
locales (en particulier par l'EID)
et soutenues par la Communauté Européenne, ont montré
leur efficacité pour la réhabilitation des dunes (voir
fiche scientique du
BRGM et les conclusions de l'étude Eurosion).
Cela peut s’observer aujourd’hui : l'aménagement
de ganivelles en bois ont permis de retenir le sable et on a vu se propager
des plantes fixatrices, comme le Souchet d’Egypte, le Chiendent
Cassant ou le Liseron des Sables. Par ailleurs, de multiples plantes
se sont répandues, telles la Roquette de Mer (à fleurs
violettes), l’Anthemis Maritime et l’Euphorbe des Sables.
Ainsi donc, la forte fréquentation de la plage et le stationnement
le long de la route n'ont pas empêché la sauvegarde du
cordon dunaire. Pour préserver
et consolider les dunes, il suffit de maintenir, voire renforcer les
actions qui ont prouvé leur efficacité et en particulier
d'entretenir durablement les ganivelles.
En
conséquence, la suppression de la route et du stationnement y
afférant ne s'imposait pas pour sauver la plage et préserver
les dunes.
b) Impact du mode de stationnement sur
l'environnement
*Le
projet parle de préserver l'environnement
mais pour maintenir le niveau de fréquentation du site, on n'hésiterait
pas à aménager des parkings sur des espaces naturels jusqu'ici
préservés. Afin de compenser la perte des 2100 places
de parking le long de la route côtière, 3 aires de stationnement
seraient ainsi aménagées durant la période estivale
sur des terrains situés entre la RD59 et la 4 voies. Ces terrains
appartenant au Conservatoire du Littoral, et étant donc inaliénables
et inconstructibles, on ne parle pas de parkings mais "d'aires
de stationnement temporaires et naturelles" ! Cette nuance littéraire
n'empêchera pas la destruction permanente d'espaces naturels pouvant
constituer des biotopes riches et rares, qui méritent d'être
préservés, au même titre que le cordon dunaire.
*Le projet prétend mettre fin au stationnement
anarchique le long de la route. Cependant, mise à
part quelques jours de très grosse affluence où des véhicules
se garaient effectivement autour des ronds-points et des bretelles d'accès,
le stationnement le long de la RD59 était rarement saturé
et fonctionnait jusqu'à cet été plutôt bien.
De plus, le stationnement actuel en épis des deux côtés
de la route était le plus économique en surface de stationnement
et il assurait "naturellement" une fréquentation limitée
(par le nombre de places disponibles) et une répartition homogène
des usagers tout le long de la plage, limitant ainsi les dégradations.
A l'inverse, le sens unique de la RD59 imposé cet été
et les parkings aménagés aux extrémités
de la zone, sont coûteux en surface de stationnement et ont eu
pour conséquence de concentrer les usagers près des pôles
d'accès. De plus, si les parkings deviennent payants, ce qui
est plus que probable, certains automobilistes chercheront sans doute
à se garer dans les rues des communes voisines ou sur les bords
de la 4 voies, rendant le stationnement autour de la zone beaucoup plus
anarchique (mais devenant alors légal et nécessaire pour
les autorités concernées de verbaliser...).
Des
deux modes de stationnement, il apparaît donc que le mode en épis
des deux côtés de la route ETAIT le plus respectueux de
l'environnement.
c)
Stratégies d'aménagement durable
*Pour
le Conservatoire du Littoral
il s'agit de rendre à ce site le caractère natuel qu'il
avait avant que l'urbanisation du littoral perturbe son évolution.
Pour lui, comme pour certains écologistes, on ne se bat pas contre
la mer. Le Conservatoire demande donc la destruction de la route (dont
il deviendrait propriétaire une fois fermée), afin de
laisser la nature faire son œuvre, c'est-à-dire laisser
la mer continuer son avancée inexorable vers l'intérieur
des terres. On laisserait ainsi la mer envahir les espaces naturels
uniques entre l'actuelle route côtière et la 4 voies. Jusqu'où
? Est-ce là un plan d'aménagement durable puisqu'il faudra
bien un
jour empêcher la mer d'arriver jusqu'à la 4 voies
?
*Ce
scénario 100 % écologique n'est de toute évidence
pas celui retenu par les autres acteurs du projet. En particulier la
Mission Littorale (à
ne pas confondre avec le Conservatoire du Littoral précédemment
cité), pour qui le projet prétend apporter une réponse
durable à l'érosion, c'est-à-dire endiguer le recul
du trait de côte et les risques de submersion. Son objectif est
donc différent de celui du Conservatoire du Littoral. D'autre
part, le choix écologique affiché est difficilement compatible
avec la volonté de maintenir le niveau de fréquentation
actuel, ceci impliquant la création de parkings et de voies d'accès
sur des zones naturelles, la concentration des usagers... Le destin
de la route côtière en devient donc ambigu : la charte
parle de "supprimer" la route (phase 3 du projet). Mais s'agit-il
de la détruire comme l'exige le Conservatoire du Littoral (pour
un coût estimé à 400 000 €) ou seulement de
la fermer pour la transformer en voie d'accès pour les piétons,
les vélos et les navettes (qui sont restées tout l'été
moteur allumé toute la journée même si personne
ne montées dedans !) pour desservir la plage ? En l'absence de
garantie sur la destruction de la route, le projet risque d'aboutir
à un gain écologique faible, voire nul ou négatif.
*S'il
est prévu que la partie du Lido concernée par le projet
(2,5 Km entre les échangeurs des Petit et Grand Travers) soit
requalifiée en zone naturelle, il n'en va pas de même pour
l'autre partie du Lido transformée en zone semi-urbaine (environ
2,5 Km du Grand Travers à la Grande-Motte). Sur cette partie,
la suppression de la route n'est pas envisagée (alors que la
plage et les dunes y sont dégradées en certains endroits
plus que partout ailleurs) et les paillotes et restaurants de plage
continuent à se développer et à générer
de graves nuisances pour l'environnement (voir l'article du MidiLibre).
Est-ce là une façon cohérente et harmonieuse d'envisager
l'aménagement durable de l'ensemble du Lido ?
Le
projet actuel souffre donc de flagrantes incohérences dans les
objectifs affichés et les moyens proposés pour préserver
et aménager durablement le site.
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2)
Les conséquences sociales sont inacceptables
Quand
bien même le projet actuel trouverait une justification écologique
claire, il continuerait de susciter une forte opposition de la part
de la population du fait de son caractère restrictif et discriminatoire.
Certains n'hésitent pas à qualifier ce projet d'atteinte
aux notions fondamentales de notre République : Liberté,
Egalité, Fraternité.
a)
Atteinte à l'accès libre du littoral
*Ce
qui rend ce projet si impopulaire c'est sans doute la sensation par
la population d'être dépossédée d'un bien
qui lui est cher et dont elle pouvait profiter jusqu'à cet été
facilement et en toute liberté. Les gens parlent de "leur"
plage, de "leur" littoral, même s'ils ne sont pas du
coin. Il est profondément ancré dans l'esprit de nos concitoyens
que la plage est un espace public inaliénable
devant rester libre d'accès.
*Derrière
cette notion de liberté s'exprime souvent la possibilité
d'accéder à la plage sans contrainte. On peut comprendre
que, outre les personnes handicapées ou à mobilité
réduite, beaucoup de gens souhaitent conserver
un accès
commode à la plage : les familles avec des enfants
en bas âges et tout ce que suppose une journée de plage
réussie (parasol, glacière, bouées, matelas pneumatique,
jouets...) et qui ne s'imaginent pas crapahuter (ne serait-ce qu'1 km)
ou même prendre une navette avec tout leur barda ; les personnes
âgées qui ne se sentent pas le courage de marcher avec
leur chaise pliante ou d'attendre une navette debout sous le soleil
; les surfeurs avec leur planche et leur voile, les pêcheurs avec
leur matériel et tout ceux qui revendiquent leur droit à
la fainéantise ! Tous ces gens là doivent maintenant soit
accepter de se compliquer la vie s'ils le peuvent, soit renoncer à
aller à la plage.
b)
Risque d'accès payant au rivage
*La
charte du projet actuel
ne précise pas les modalités
de gestion des parkings qui sont mis en place pour compenser
la suppression du stationnement le long de la route. Mais les exemples
de la région prouvent que tous
les parkings aménagés en bordure du littoral sont devenus
payants, au moins durant la période estivale
(de mai à septembre). Au site naturel de l'Espiguette,
le parking géré par le Grau du Roi, à l'origine
gratuit, est rapidement devenu payant, pour atteindre le tarif journalier
de 5 €
quelque soit la durée de stationnement, et ce sans que le parking
n'offre de service pour les usagers (pas de toilettes), ni de sécurité
pour les véhicules. A Maguelone,
le tarif est passé à 4 €
la journée pour les voitures et les motos ont du s'acquitter
d'un droit de stationnement de 2 €. Quant au parking qui a été
aménagé sur le terrain du Mas du Petit Travers, le Conseil
Général s'est engagé à ce qu'il soit gratuit
à son ouverture et qu'il le demeure par la suite. Mais un tel
engagement est-il durable ? Après des élections, comment
garantir q'une autre Assemblée Départementale honore cet
engagement ?
*Il
n'y a donc aucune garantie sur le maintien
de la gratuité du stationnement des véhicules.
A en juger sur la région, il est plus que probable que les parkings
deviennent payants tôt ou tard. En l'absence de développement
de transports alternatifs fiables et bon marché, ce projet instrumentalise
donc la création d'une taxe pour l'accès au rivage. "Encore
une, on ne sait plus quoi inventer pour nous soutirer de l'argent. Bientôt
il faudra payer pour respirer. On n'est pas des vaches à lait
!". Telle est la réaction légitime de nombreuses
personnes qui en ont assez de devoir mettre la main au porte-monnaie
pour des biens et des services communs auparavant gratuits. Les propriétaires
de bateaux se plaignent par exemple du fait que les mises à l'eau
ou les parkings à proximité soient devenus payants. Où
va donc s'arrêter cette frénésie des parkings payants
et autres taxes pour l'accès aux sites naturels (et pas seulement
au littoral) et culturels de notre région (St-Guilhem le Désert,
le Pont du Gard, Aigues Mortes…) ?
*Les
parkings payants opèrent une sélection
par l'argent des usagers de la plage, ce qui est intolérable.
Les moins favorisés, les chômeurs, les étudiants,
tous ceux qui ne payent pas d'impôt, et ils sont nombreux dans
notre région (environ 30 %), ne pourront pas se l'offrir. Soit
ils iront ailleurs (mais où ?), soit ils n'iront plus à
la plage. Voudrait-on chasser les pauvres de la plage ? Ceux qui payent
des impôts, mais ne peuvent pas faire l'effort physique et/ou
financier nécessaire auront participé, par leurs impôts,
à la réalisation d'un projet, qui les privera d'accéder
à la plage et ne profitera qu'à ceux qui sont suffisamment
aisés et en bonne condition physique. Est-ce là le schéma
d'une société juste et égalitaire ?
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