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Déroulement des concertions publiques et de l'enquête publique

L'information du public sur le projet actuel a débuté par la parution d'un article dans la Gazette du 1er juillet 2005. Cet article décrivait le futur projet et annonçait la première action du jeune collectif "Sauvons La Plage Libre !". Divers articles parus dans les media locaux (Midi Libre, Hérault du Jour, France Bleu, France 3…) et même nationaux (TF1 à l'émission le Droit de Savoir du 13 septembre 2005) ont ensuite repris l'information et suivi l'action du collectif (devenu association), mettant en avant le risque de voir devenir payants les futurs parkings et donc l'accès à la plage.

Une concertation publique, incluant deux réunions publiques, s'est tenue en janvier 2006 en mairie de Mauguio et Carnon. Des expositions sous forme de panneaux décrivant les phases 1, 2 et 3 du projet ont été exposés en mairie de Carnon et de La Grande Motte, mais pas de Mauguio. Au cours des réunions, une description de l'ensemble du projet a aussi été présentée par le cabinet d'urbanisme chargé du projet et les élus ont ensuite répondu aux questions du public. On notera le choix des dates, en plein cœur de l'hiver, alors que les habitants, même dans la région, sont peu préoccupés par la plage. Même si peu de remarques ont été inscrites dans les registres, plusieurs centaines de personnes ont assisté aux réunions. Le compte rendu de ces réunions, ainsi que l'article de l'Herault du Jour du 13 Janvier 2006, montre qu' une très large majorité des personnes qui ont pris la parole ont exprimé leur opposition au projet pour diverses raisons.

Une réunion de concertation a ensuite eu lieu avec les associations au printemps. Là encore de nombreuses associations ont fait part de leurs réticences vis-à-vis du projet. Malgré cela, le projet présenté dans le dossier soumis à l'enquête publique est quasiment identique à celui de la charte adoptée en novembre 2005, avant les concertations. Ainsi donc cette concertation publique n'aura été qu'un simulacre de débat démocratique. Au final, les citoyens ont été certes écoutés mais pas entendus, en dehors de l'épineuse question de la gratuité des parkings qui n'est pas abordée dans la charte. En outre le bilan des concertations publiques, pourtant obligatoire, n'est pas joint au dossier d'enquête. Ces bilans récemment votés par les conseils municipaux ne rapportent pas les arguments avancés par les intervenants, contre ou même pour le projet.

Quant à l'enquête publique, les responsables se sont bien gardés de médiatiser son démarrage par des moyens autres que l'annonce légale parue dans le Midi Libre. Nous avons relevé seulement deux panneaux annonçant l'enquête le long des 2,1 km de la RD59 concernée par le projet. Les panneaux, de petite taille au départ, ont heureusement ensuite été remplacés début septembre par des panneaux plus visibles.

Au cours des premiers jours de septembre, voyant que quasiment personne n'avait encore rempli les registres ou rencontré le commissaire enquêteur, nous avons envoyé plusieurs communiqués à la presse leur demandant d'annoncer l'enquête en cours, en expliquant pourquoi nous continuions à nous opposer au projet malgré les déclarations du Président du Conseil Général assurant la gratuité des parkings. Mais l'information n'a pas été reprise ou que partiellement, si ce n'est dans l'Hérault du jour ou au travers de courriers de lecteurs. La prolongation de l'enquête n'a pas non plus été annoncée de manière à informer le plus grand nombre. Bien que l'annonce légale de la prolongation soit parue le 19 septembre, la Gazette du 22 septembre annonçait la clôture de l'enquête pour le jour même. A noter aussi que certaines informations incomplètes voire erronées ont été publiées (gratuité du parking du Grand Travers, 700 places au Petit Travers compensant la suppression du stationnement sur la route, mise en place de navettes…). Le public n'a donc pas été correctement informé sur ce projet et la tenue de l'enquête publique.

A noter aussi qu'en mairie, en particulier à Carnon, l'affichage de l'annonce de l'enquête publique ne permet pas une visibilité suffisante. Nous avons aussi noté l'absence de certains éléments importants du dossier : absence du bilan de concertation publique, à Carnon pas de copie de la lettre de désignation du commissaire enquêteur par le président du tribunal administratif, et la photocopie du bilan de concertation avec les services de l'état est illisible.

! ! ! ! Mise à jour : 21/09/09 !